Palmier. Charançon rouge : l'émamectine autorisée

Sauvons nos palmiers se réjouit de la récent e homologation de l'émamectine benzoate pour la lutte contre le charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, pour laquelle elle militait depuis deux ans. Pour l'association, ce nouveau moyen est le « seul capable actuellement de faire reculer l'infestation ».

Inflorescences à supprimer

Le produit commercial (Revive de Syngenta agro SAS) est autorisé uniquement sur palmiers d'ornement pour l'usage « arbres et arbustes - traitement des parties aériennes - charançon rouge du palmier » à la dose d'emploi de 0,05 litre par palmier pour une application en injection avec deux à quatre trous par arbre. Pour protéger les pollinisateurs, les inflorescences doivent être supprimées avant la floraison des palmiers, chaque année pendant toute la durée du traitement. Une telle mesure est également exigée pour les traitements préventifs à base d'imidaclopride, après la parution de l'arrêté du 9 décembre 2013 modifiant l'arrêté du 21 juillet 2010. Cet arrêté prévoit par ailleurs la mise en oeuvre d'un dispositif expérimental pour tester les traitements préventifs à base du champignon Beauveria bassiana.

Pour l'association, reste à « faire accepter que l'endothérapie, même sur palmiers, est le meilleur compromis entre la nécessité de protéger notre patrimoine palmicole et le respect de l'environnement ».

Valérie Vidril

e-phy.agriculture.gouv.fr